L’Omerta funéraire
Il le savait tous, mais personne n’a eu le courage de dénoncer l’attitude scandaleuse des hôpitaux.
Cette omerta est surprenante, elle est sur ordre de la direction de l’hôpital, les infirmières doivent se taire pendant que les chefs de services s’emploient à téléguider les familles vers des chambres funéraires extérieures par un racket invisible qui se dévoile au moment de payer l’addition au centre funéraire (coût 700 euros pour chaque décès).
La collusion est totale.
Mais comment en est on arrivé là ! Plus de morale, plus de conscience professionnelle.
L’hôpital est devenu le serviteur des régies, des SEM, des entreprises de pompes funèbres ayant auparavant le monopole et d’autres, en cadavres mais aussi en offre de services pour tout ce petit monde qui va se servir des familles en otages pour soutirer le maximum de services et de fournitures bien souvent douteux à des prix inacceptables.
Et l’on voudrait étouffer l’affaire, la famille Leclerc à toujours dénoncer toutes les opérations qui étaient contraire à l’intérêt des familles et des consommateurs en cassant les monopoles.
Cette profession est méprisée à cause de la fraude, nous voulons en faire une profession de gens honnêtes, pour cela nous allons couper toutes les courroies de transmission du racket organisé à l’échelon de l’hôpital et dénoncer les profiteurs de ces fraudes réunis en fédérations et unions.
Nous allons libérer les consciences de ceux qui ont du se taire pour ne pas perdre leur travail et nous demandons qu’une nouvelle organisation soit rapidement mis en place.
Nous demandons que ces délits commis sur des familles en position de faiblesse dépendent des cours d’assises car c’est criminel de laisser se développer une telle situation qui fait obstacle à la liberté des familles, mais aussi pour tous ceux qui travaillent dans ce secteur de vie et de mort.
L’omerta funéraire est à l’hôpital, il fallait y penser. Et rien que d’y penser me donne froid dans le dos mais obliger les familles en deuils à prendre une voie qui les amène obligatoirement à payer un péage en fin de route est troublant pour ma conscience.
Sublimatorium Florian Leclerc