Le dispositif d’une concession de marque doit être un système gagnant-gagnant
Le ressenti du système de franchise (concession de marque) dans le secteur funéraire a bien évolué ces dernières années, le constat est le suivant : beaucoup de promesses, beaucoup d’argent engagé avant même d’avoir ouvert et un résultat parfois très décevant, alors quels sont les rôles (les devoirs) d’une franchise ?
Un franchiseur a le devoir d’accompagner et de soutenir son adhérent dans les bons et les mauvais moments avant, pendant et après l’ouverture de son agence. Démarrer une entreprise, parfois seul, suppose beaucoup de questions que l’on ne se posait pas avant, aussi bien des questions techniques que des questions sur soi-même.
La formation inculquée aux entrepreneurs de pompes funèbres est à mon sens trop courte pour démarrer dans de bonnes conditions. Puis-je faire telle opération commerciale ? Est-ce que cela va fonctionner sachant qu’il s’agit d’un budget important ? Est-ce que je fais tout ce qu’il faut pour satisfaire les familles ? Dois-je faire confiance à cette entreprise qui me propose un site Internet ? Comment développer mon relationnel ? Suis-je capable de …
L’un des rôles du franchiseur est d’être présent pour répondre aux questions de son adhérent et ainsi le sortir de la solitude et de l’isolement.
Une franchise a également pour devoir d’apporter de la clientèle dans les agences des adhérents afin qu’il puisse pratiquer leur cœur de métier c’est-à-dire accompagner les familles ayant perdu un proche. Pour résumer, le franchiseur à un rôle d’apporteur d’affaires et donc de chiffre d’affaires pour l’entreprise. Pour cela, le franchiseur met à disposition de l’entrepreneur une notoriété et des outils pour la diffuser et la développer sur son secteur.
La marque affichée sur les enseignes des agences est un élément visuel qui n’est pas anodin, il s’agit du premier ressenti client lorsqu’il vient à l’agence. Néanmoins, il ne s’agit pas seulement d’un visuel, il doit en découler le concept de la marque développé par le franchiseur.
Les outils de développement proposés par les franchiseurs sont vastes, au sein du réseau SUBLIMATORIUM FLORIAN LECLERC voici certains de nos outils qui ont fait leur preuve :
- nous accompagnons physiquement nos adhérents auprès des maisons de santé publiques et privées pour expliquer ce que nous faisons et comment nous le faisons,
- nous leur mettons à disposition un site Internet dédié et optimisé pour leur activité de pompes funèbres,
- nous prenons en charge une partie de la communication digitale au démarrage, nous assurons un suivi des clients afin de faire remonter leurs avis,
- nous développons la formation interne afin de faire progresser les ventes additionnelles…
La franchise doit être un système gagnant-gagnant, la redevance financière conclue entre le franchiseur et ses franchisés ne doit pas être une contrainte financière. Il en est de même pour les droits d’entrée, de nombreux propriétaires de marque font payer un droit d’entrée, parfois très élevé, dès la signature du contrat. Si l’on peut comprendre que les royalties soient dues dès le départ, le droit d’entrée ne peut s’imposer que s’il y a un avantage pour le concessionnaire.
C’est la philosophie que nous avons mis en place au sein du réseau SUBLIMATORIUM FLORIAN LECLERC, le droit d’entrée est payable à partir du moment où le chiffre d’affaires du concessionnaire a atteint le niveau déterminé dès la signature du contrat. Cette manière de pratiquer évite au jeune qui démarre de débourser un droit d’entrée affaiblissant sa trésorerie avant même que le premier client ait franchi la porte de l’agence.
Cela est aussi valable pour les entreprises qui existent déjà et pour lesquelles nous déterminons à quel niveau de chiffre d’affaires le droit d’entrée sera dû. C’est une confiance et une assurance que nous “franchiseur“, sûr de la valeur de notre marque, témoignerons au concessionnaire.
En conclusion, cette nouveauté évite d’être un “franchiseur“ uniquement pour collecter des droits d’entrée. Un cessionnaire de marque est avant tout un tuteur qui doit participer au développement du nouvel adhérent. Il s’agit d’un avantage considérable du point de vue financier qui est accordé au concessionnaire. Dans le secteur funéraire comme ailleurs, le fonctionnement évolue vers davantage de clarté et contre certains abus.
L’enseigne ne fait pas tout, il faut une notoriété avec un concept, une assistance au démarrage, des outils de développement et un accompagnement continu. Cela constitue ainsi une porte ouverte aux jeunes qui sont prêts à entrer dans cette profession.
Florian Leclerc