Quand les vieux démons resurgissent
Il est pour le moins honteux de profiter du malheur des familles en les téléguidant de l’hôpital vers une chambre funéraire privée sous prétexte de la pandémie et d’une soi-disant surcharge de la chambre mortuaire de l’hôpital. Nous constatons que les vieux démons continuent à frapper dans l’intérêt d’un petit groupe de personnes et au détriment de toutes les autres.
Il est quelque peu troublant que ressortent des documents de transfert de corps, de l’hôpital avant mise en bière, vers une chambre funéraire désignée dans le même document, cela aurait pu être s’il n’y avait eu qu’une seule chambre funéraire dans la ville en question ; mais ce n’est plus le cas aujourd’hui.
La loi est précise : seule la famille a le choix de la chambre funéraire et de l’opérateur funéraire. Évidemment, on vous dira : c’est une erreur.
Même, en cette période difficile, il importe de respecter la loi et plus que jamais. Si cette situation est déjà coutumière en temps habituel. Elle l’est encore beaucoup moins admissible en période de crise.
Nous avons en main le document qui justifie notre colère.
Nous n’avons pas l’intention de voir ressurgir les vieux démons du temps du monopole.
Que les hôpitaux le sachent. Nous les ferons condamner, si nécessaire.